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jeudi 20 avril 2017

La Société T.10 : Paris-New York - Angela Behelle



Quatrième de Couverture :
Après avoir clos pour de bon le dernier dossier ayant fait trembler la Société, Alexis Duivel pensait bénéficier d’un moment de répit. Or, c’était compter sans un nouvel élément de taille, qui échappe même au contrôle de notre chef d’orchestre préféré.
David Hertman, le fils du célèbre magnat de la presse, mène une enquête minutieuse qui pourrait placer la Société sous le feu des projecteurs, éclaboussant au passage ses membres, mais aussi ses dirigeants.
Afin que l’organisation reste dans l’ombre dont elle s’est toujours drapée, Alexis devra se montrer fin stratège, en public comme en privé… 
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Je suis cette série depuis ses débuts aux éditions de la Bourdonnaye, qui n'ont pas souhaité publier cet ultime tome. Qu'importe, l'auteur a pu publié l'intégralité de sa série aux éditions J'ai Lu, qui ont donc la primeur de cet ultime - et exclusif - tome.
Fin de la série oblige, il faut clôturer tout les dossiers, répondre à toutes les questions. Ce sera également l'occasion pour l'auteur de nous donner des nouvelles des héros des romans précédents, un petit plus toujours appréciable pour les fans de la série.

La Société compte dans ses rangs des hommes puissants mais méprisables. Suites aux événements du tome précédent, la situation est vraiment précaire pour tous. Outre une exposition médiatique de ces hommes "à abattre", les dirigeants de la Société pourraient en pâtir.
D'un côté nous avons David Hertman. Fils héritier d'un magnat de la presse, il poursuit l'enquête initiée par son père après le suicide de sa sœur. Mais cette enquête sur les habitudes sexuelles des puissants pourraient lui faire découvrir une facette de Paris qu'il n'aurait jamais soupçonné.
De son côté Alexis Duivel, jongle avec ses secrets. Il faut protéger ceux qui le mérite, mais l'enquête de David est légitime et pourrait le servir.

Un étrange jeu de piste et de manipulation va s'instaurer. Le lecteur a un avantage sur David, il sait déjà ce qu'il va découvrir. Mais l'auteur réussit à mener son récit sans nous lasser. Angela Behelle réussit l'exploit de nous présenter des lieux ou des personnes que l'on connait bien pour les voir à chaque fois, comme Mme Jeanne et sa boutique, mais dans une dimension nouvelle. On le découvre à travers les yeux de David qui mène une enquête. C'est bien joué.

J'ai un peu moins aimé l'attitude de Mme Duivel, mais peut-être est-ce du au point de vu d'Alexis, qui en souffre, et mène le récit.
Fin stratège, il va devoir user de toutes ses armes pour faire entendre raison à sa femme qui est à la tête de la Société mais qui s'aveugle. Il va devoir frapper très fort et le lecteur ne peut que prendre son partit.

La fin est maîtrisée et convient parfaitement. Chacun va à présent mener sa vie, tout en laissant la justice suivre son cours. Un coup de maître.

Et enfin, le petit plus absolument génial, lisez bien tout le livre. Jusqu'au bout. L'auteur s'est autorisé une petite fantaisie qui m'a bien plu et m'a fait rire. C'était osé !

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jeudi 7 janvier 2016

La Société T.9 : Secrets Diplomatiques - Angela Behelle


Quatrième de Couverture :
Après plusieurs semaines de coma, Natalia ouvre les yeux sur le plafond blanc d’un hôpital. Son corps ne présente plus que de légères traces du terrible accident dont elle a été victime. Dans sa tête, en revanche, règne le chaos.

Si ses parents s’accommodent visiblement de cette situation, deux hommes sont cependant déterminés à ce qu’elle rassemble au plus vite les bribes de sa mémoire défaillante.

Le premier se présente comme étant son frère, Vladimir. Le second n’est autre qu’un certain Alexis Duivel.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Tome impair de la saga, donc tome plus "osé" ? Oui ...et non.
Ce tome prend un virage assez inattendu dans la saga. On quitte la découverte pure de la Société et de ses membres pour passer à une intrigue plus "haletante", presque à suspens. L'auteur mêle le danger à son roman, ce qu'elle n'avait encore pas fait.
Virage surprenant au début, mais qui n'est pas pour me déplaire, je suis curieuse de voir ce qu'Angela Behelle va en faire.
En revanche, côté écriture, l'usage du présent recommence à me déranger. Cela s'était un peu apaisé dans les tomes 3 à 6 environ, mais là il y a à nouveau cette impression dérangeante, le récit semble "bancal" au présent. Je trouve cela d'autant plus dommage que puisque la saga gagne en profondeur cela aurait été encore mieux servi par un style plus profond également.

Côté érotisme, l'auteur flirte à nouveau avec les limites, quitte à mettre les lecteurs mal à l'aise. Si au début c'était la relation prof/élève, ici ce sera une relation quasi incestueuse (même si le lecteur se rend compte presque immédiatement de la "supercherie" qui rend l'amour entre Vladimir et Natalia plus "acceptable"). Les scènes d'amour sont moins nombreuses que dans les tomes précédents (car l'intrigue gagne en importance) mais elles restent assez répétitives par rapport aux tomes précédents.

En revanche, j'ai vraiment beaucoup apprécié le personnage de Natalia avant son amnésie. C'était une jeune femme forte qui n'avait pas peur de ce qu'elle voulait. Elle était parfaitement consciente de ce qu'elle faisait et l'assumait sans peine. Il est dommage que l'un des acteurs ait voulu en tirer profit et ait perverti cette relation, parce qu'un personnage féminin de ce type me plaisait beaucoup !
La Natalia que l'on suit, amnésique, m'a moins plu. Trop effacée et en retrait. Elle devient un pantin qui se laisse manipuler sans réagir et cela m'a un peu agacée - surtout lorsqu'on apprend qu'elle personnalité elle arborait avant son accident.

Alexis Duivel continue à s'effacer de la scène même si on sait qu'il reste un personnage d'importance. La fin, un peu ouverte, "à suivre", pourrait pourtant lui laisser le champ libre pour reprendre de la consistance et redevenir le tyran qu'il était au début :)


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mardi 30 décembre 2014

La Société T.8 : Le premier pas - Angela Behelle


Quatrième de Couverture :
Au sein de la Société, il existe une règle fondamentale selon laquelle les compétences et les qualités des adhérents peuvent être mises à contribution, à tout moment, en faveur de la communauté. C’est en vertu de ce principe qu’Alexis Duivel se présente, un soir, au cabinet de Frédérique Roche, kinésithérapeute de son état, et accessoirement élément actif de l’organisation clandestine.

La mission de la demoiselle, si elle l’accepte : remettre un jeune accidenté de la route sur pieds. Mais connaissant le caractère turbulent de son amie, Alexis ne compte pas sur l’application stricte du seul règlement pour obtenir sa coopération.


Comme à son habitude, le vice-président de la Société préfère user d’arguments très persuasifs qui vont rapidement expédier la jeune femme en Provence, au chevet d’un homme qui pourrait bien lui réserver certaines surprises.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Nous revoilà dans un tome pair de la série, donc plus "doux". L'héroïne a une sexualité clairement assumé et n'a pas honte d'aimer faire l'amour mais reste relativement "classique" disons.
Frédérique (et là je pense à Bébé...) est kiné et membre de la Société. Elle connait bien Alexis et se laisse manipuler par le dirigeant de la Société pour quitter Paris et aller s'occuper d'un patient récalcitrant dans le sud.
Stéphane est dans un fauteuil depuis un accident de la route et refuse de suivre des soins. Charge à Frédérique de le convaincre et peut-être d'user de ses charmes pour cela.
Mais rapidement la jeune kiné se retrouve elle-même prise au piège de son patient et accepte de jouer un rôle autre que celui de soignante.
Car Stéphane est aussi un dessinateur de BD et il compte bien utiliser la jeune femme comme modèle.
A travers cette exhibition, qui offre l'opportunité à l'auteur et à l'éditeur de faire une jolie surprise au lecteur (ICI), les deux protagonistes apprennent à se connaître et à s'apprécier.
L'auteur continue à innover sur l'intrigue même si elle avoue elle-même que pour la BD Lucie elle récupère un texte qu'elle avait et qui était trop semblable au tome 1 pour être utilisé tel quel. Jolie manoeuvre.
Mon seul regret sur la fin. J'ai beaucoup aimé la manipulation, j'ai trouvé ça machiavélique et bien joué, mais l'auteur rend son personnage féminin tellement mièvre qu'elle se laisse manipuler et diriger sans protester. Cela commençait bien, puis *pouf* elle revient presque en suppliant, quel dommage. J'aurai préféré un final coupé quand elle découvre la fin de la BD avec un "à suivre" et qu'il y ait plus de travail de la part des personnages masculins. Là elle leur tombe dans les bras et franchement ça m'a déçue, mais bon, cela reste un avis personnel.

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dimanche 13 avril 2014

La Société T.7 : Sur la Gamme - Angela Behelle

Quatrième de Couverture :
Lalie Hubert, une jeune enseignante désabusée et Samuel Florent, un séduisant, mais irascible virtuose, sont les principaux protagonistes de ce 7e opus qui se joue tel un concerto pour piano, crescendo.
Il commence sur quelques notes légères de Mendelssohn jusqu’à ce qu’Alexis Duivel en personne doive intervenir pour reprendre la baguette et imposer sa partition.
Hélas, c’est sans compter sur la sensibilité exacerbée des artistes qu’il a en face de lui.
Une seule fausse note, et le concert s’arrête.
Note :
♣♣♣
Avis :
Très attendu ce septième tome de la saga joue sur un registre plus ambiguë. Si la sensualité se veut clairement assumée et les personnages sûr de leurs goûts, il y a une fragilité et une douceur indéniables.
On retrouve le thème de l'enseignante, à plus d'un titre, qui fait écho aux personnages du tome 6. On retrouve également Alexis et Lou qui semblent plus inaccessibles mais également engagés dans une relation qui n'était pas évidente à la lecture de "leur" tome. Lou est plus soumise que ce que l'on pense et Alexis aura beau jouer sa partition, les personnages de ce tome 7 semblent décidés à n'en faire qu'à leur tête.

Lalie se retrouve dans une famille extrêmement attachante, et se retrouve prise au piège de toutes les gardiennes de ce type, on finit par s'attacher et perdre le côté professionnel. Lorsque l'on rajoute en plus son attirance claire pour le maître des lieux, la catastrophe n'est pas loin.

Si l'auteur prend des risques avec le passé de Lalie, on reste encore loin des scènes du tome 1 qui dérangeaient tellement les lecteurs. Mais le fait d'être toujours dans cette ambiguité de ce qui est assumé de ce qui ne l'est pas tant que ça, empêche le lecteur de savoir sur quel pied danser. On se demande longtemps quelles sont les motivations de l'auteur et quel but est recherché.

En revanche, je dois dire que pour une fois je suis un peu déçue par l'écriture. Le présent m'a ici plus dérangé et surtout les réactions et dialogues sonnaient faux. Cela sonnait enfantin et bien trop bancal pour un tome 7. Comme si on ressortait un ancien texte sans réellement le reprendre. Parce qu'on a vu que l'écriture de l'auteur était changeante et gagnait en maturité, mais ce tome-ci sonne un retour en arrière.

Si c'est toujours plaisant à lire, je dois dire que j'ai été un peu déçu par ce tome-ci et que je me demande à quoi va servir l'introduction de ces nouveaux personnages.

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jeudi 2 janvier 2014

La Société T.6 : La Fille du Boudoir - Angela Behelle

Quatrième de Couverture :
Le Boudoir est hôtel d’un genre particulier. C’est dans cet endroit insolite que certains initiés viennent se vouer à la luxure la plus raffinée et jouir des services que peut leur offrir ce joyau niché en plein cœur de Paris.
Ce fleuron de la Société est aujourd’hui dirigé par la fille de l’un de ses fondateurs. Fidèle à la mémoire de son père et toute dévouée à cet établissement qu’elle considère comme sa maison, Isabelle Marle connaît toutes les ficelles de son métier ainsi que tous les rouages de l’organisation secrète. Ce n’est pas un vain mot que d’affirmer qu’elle s’y consacre corps et âme.
C’est précisément ce qui pousse Alexis Duivel à faire appel à elle quand se présente une occasion exceptionnelle pour la Société d’étendre ses ramifications jusqu’en Bretagne, quitte à bousculer sérieusement le quotidien de la jeune femme.

Ce 6e opus vous mène vers de nouveaux horizons, où la passion est soumise aux tempêtes et aux déchaînements des sentiments contrariés.

Prévoyez un pull pour la traversée, il fait un peu frais au large.
Note :
♣♣♣♣
Avis : 
L'auteur a l'habitude d'alterner intensité et douceur, ici nous retrouvons un tome plus "soft" à l'intrigue plus fouillée que la relation. 
Ce tome qui est en passe de devenir mon préféré de la saga. 
Nous suivons ici Isabelle, directrice du Boudoir, l'un de ces lieux ou les membres de la Société peuvent se poser et demander le même niveau de luxe et de discrétion qu'ailleurs. Mais Isabelle s'est retranchée dans son rôle (sans qu'on ne sache vraiment pourquoi) et n'est plus épanouie. 
Alexis Duivel décide de prendre les choses en main en faisant d'une pierre deux coups : il envoie Isabelle en Bretagne pour monter un hôtel comme le Boudoir mais loin de la Capital et il compte également réveillé son désir et ses envies.
J'ai beaucoup aimé cette idée de maitresses à la fois dans les affaires et dans la chambre. C'est doux mais intense et le lecteur est comme installé dans un plaid douillet. L'atmosphère isolée de l'île manque un peu de profondeur, mais comme ce n'est pas le sujet du roman, ça passe sans problème.
L'histoire de l'homme dans cet opus est assez intéressante, mais j'aurai aimé mieux le connaître, autant qu'Isabelle.

Isabelle, héroïne incontestée de cette histoire. Personnage à la fois fort et fragile. Tendre et provocatrice, dominatrice et aimante. 
Bref, un très très bon tome de la série.

Bonus : la lettre finale disponible gratuitement sur le site de l'auteur
Bonus : extrait
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samedi 2 novembre 2013

La Société T.5 : L'inspiration d'Emeraude - Angela Behelle

Quatrième de Couverture :
Quand Paul Peyriac est déçu par son écrivain vedette, il ne se prive pas de le lui faire savoir de manière très directe. C’est en répondant à l’impérieuse convocation du co-fondateur de la Société qu’Emmanuelle Travel va faire connaissance, de manière un peu brutale, avec le très séduisant Yann Le Breuil, l’auteur à succès des Éditions Peyriac.
Entre la douce et sensuelle Émeraude dont les récits coquins font les beaux jours des Éditions de la Nuit Bleue, et l’écrivain provocateur, c’est la rencontre du jour et de la nuit, l’association improbable de deux plumes affûtées qui trouvent au sein du réseau de la Société une inspiration nouvelle, l’alliance secrète d’un ange qui renie ses ailes et d’un démon qui l’entraîne à la découverte de luxures auxquelles elle prend un goût inavouable.
Mais dans ce prétendu jeu auquel ils ne veulent puiser que du plaisir et des idées sont-ils aussi sincères et déterminés que ce qu’ils affirment ?
Jusqu’où sont-ils prêts à aller, l’un et l’autre ?
Ce 5e tome de la série vous ouvre généreusement les portes de l'Écarlate, le tout nouvel établissement de la Société.
Entrez et vous saurez enfin ce qui se passe vraiment derrière sa discrète façade !
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Cette fois ce n'est pas le couple phare du premier tome de la série que nous allons revoir, plutôt les personnages introduit dans le tome 2. En effet, l'héroïne, Emeraude, est écrivain pour les éditions Peyriac. Auteur de romans érotiques, la douche Emeraude a pourtant déçu ses éditeurs qui trouvent ses écrits trop semblables et ennuyeux. Ils lui demandent plus d'audace.

La jeune femme, Emannuelle, se sent en effet lasse dans son couple et ne profite plus des plaisirs de la société. Mais l'écriture est ce qu'elle aime et ses éditeurs sont comme des amis pour elle, elle est donc déterminée à leur prouver qu'elle peut mieux faire. Ce faisant, elle croisera la route du sulfureux Yann, écrivain à succès au charme ravageur. Avec ce dernier elle entamera une relation qui réveillera ses désirs et libérera son inspiration.

J'ai aimé le côté ironique de l'auteur de choisir comme personnage principal un auteur de romances érotiques, et tous les problèmes qui en découlent. La relation entre Yann et Emmanuelle rappelle, certes, quelques autres couples de la Société, mais réussi néanmoins à avoir sa propre unicité son originalité. L'agent de Yann est encore le personnage qui m'a le plus plu ici. En effet, elle offre un autre regard sur Yann mais également sur son histoire qu'on ne connait que par les yeux de l'écrivain. Cela remet en perspective toute l'histoire d'Emeraude avec les dangers qu'elle court.

J'ai également apprécié la capacité de la jeune femme à ne pas se laisser faire malgré sa tendance à la soumission et sa volonté de diriger sa vie et son travail sans le jugement des autres.

Si ce tome n'est pas mon préféré (je préfère les deux et trois), il offre de belles réflexions.  

Infos :
Autres Tomes :

  1. Qui de nous deux ?
  2. Mission Azerty
  3. A votre service
  4. La Gardienne de l'Oméga
a paraitre #6 : La fille du boudoir

Autres Avis :


Autres Couvertures :
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Challenges :
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vendredi 24 mai 2013

La Société T.1,2,3,4 : Qui de nous deux ? - Mission Azerty - A votre service ! - La Gardienne de l'Oméga - Angela Behelle



Quatrièmes de Couvertures : 
Tome 1
Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables, Mickaëlla Valmur est loin d'imaginer ce que lui réserve cette étrange rentrée scolaire au goût amer.
Tome 2
La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés... que savons-nous d'elle exactement ?
En suivant les pas d'une audacieuse journaliste, vous en découvrez un peu plus sur les origines de cette organisation clandestine qui a pourtant pignon sur rue.
En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur en retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va vous entraîner au cœur du système.
Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficie d'un appui de taille. 
Qui mieux que Mickaëlla Duivel peut comprendre ce qui lui arrive et lui apporter son aide ?
Dans « Qui de nous deux ? », le premier opus de cette série, vous aviez quitté la jolie veuve d'Henri Valmur à quelques jours de son mariage avec Alexis Duivel, vous la retrouverez un peu ici, dans une autre mission au service de La Société.
Tome 3
Les jeunes femmes d'aujourd'hui croient-elles encore aux contes de fées ?
C'est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers.
À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d'un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel Parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.
Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois.
Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu'on ne badine pas avec les règles strictes de l'organisation secrète et qu'on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.
Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s'attend à tout sauf à trouver beaucoup d'intérêt et de plaisir dans le travail d'un genre très très particulier qui s'impose à elle, et pourtant...
Après Qui de nous deux ? et Mission Azerty, ce troisième opus de la série va vous éclairer davantage sur certaines valeurs fondamentales régissant la Société qui sait se montrer tout aussi implacable envers ceux qui la menacent que généreuse envers ceux qui la servent, jusqu'à faire croire parfois, aux contes de fées."
Tome 4
Que signifie la tenue, en pleine nuit, d’une réunion aussi secrète qu’inopinée au domicile de Paul Peyriac ?
Qu’est-ce qui justifie surtout le retour précipité de Jacques Duivel à Paris ?
Un truc important… forcément !
Quelque chose de suffisamment grave pour que le Conseil d’administration de la Société au grand complet fasse appel à celle qu’il surnomme « la gardienne de l’Oméga ».
C’est donc en compagnie de cette dernière que vous allez plonger, cette fois, dans l’univers feutré de la mystérieuse organisation. Ses rouages n’auront plus de secrets pour vous, mais il se peut cependant que ce quatrième épisode vous réserve quelques surprises.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Une fois n'est pas coutume je regroupe les quatre chroniques sur un même billet. Pourquoi changer ainsi mes habitudes ? Parce que j'ai lu ces histoires presque coup sur coup et que du coup j'avais un autre regard sur mes lectures que si j'avais fait durer. J'avais non seulement tout les éléments en tête mais je tirait en plus des liens entre les différentes histoires, etc. Pas facile pour moi dans ces conditions de faire une chronique par tome sans digresser sur les tomes suivants !

La Société c'est un groupe de personne qui a décidé de monter un réseau offrant des prestations de hautes qualités et très particulières pour des clients ultra-sélectionnés. Allant de la "simple" coupe de cheveux au massage relaxant, très relaxant, la Société vous permettra de vous épanouir sensuellement dans le luxe le plus total.
Tout repose sur des façades innocentes et légitimes et, outre l'argent qui coule à flot, une loi du silence. 

Dans le tome 1 nous suivons Mickaëlla Valmur. Jeune veuve depuis peu, elle fait sa rentrée au lycée en tant que prof de philo. Mais outre le regard que portent sur elle ses collègues (jalousie ? envie ? incompréhension ?) Michaëlla va devoir faire face à un défi de taille qu'elle n'aurait jamais pensé affronter. La voilà tutrice d'un élève très particulier. Alexis Duivel semble avoir décidé de s'amuser avec sa prof et est prêt à tout pour arriver à ses fins. 
Ce qui a choqué la plupart des lecteurs c'est moins la relation de domination/soumission (j'ai presque envie de dire que le public commence à s'habituer et ne se choque plus de ce genre de chose) mais plus la "relation" prof/élève. Etant prof moi-même j'avoue que ça fait drôle. 
Alexis ne se comporte pas comme un élève mais surtout Mickaëlla ne se comporte pas en prof ! (d'ailleurs s'il était possible de relâcher ses élèves avant la fin d'un cours dans le secondaire je serai pour !). A aucun moment elle ne tente réellement de prendre le dessus sur Alexis. Alors outre la relation de dominant/soumis qu'ils instaurent rapidement, le fait qu'au début au moins elle soit sa prof aurait du jouer, lui donner les moyens de résister un peu. C'est ça qui, à mon sens, dérange le plus. Mickaëlla dit amen à tout sans jamais réellement se débattre. La fin elle m'a plutôt parue un peu légère, limite trop rapide/bâclée. J'avoue que je n'ai pas un instant adhéré à l'idée de l'auteur pour justifier tout le jeu.
Les scènes érotiques sont nombreuses. Elles ne sont pas vulgaires en soi, mais certaines sont un peu desservies par le style d'écriture qui donne une impression de malaise et de vulgarité. C'est le seul tome où j'ai eu cette sensation de surenchère d'ailleurs. Quelques détails sont étranges et dérangeant pour la lectrice que je suis (comme la scène de clôture du roman, le "prêt" de Micky, ou encore les boules de Geisha) mais je pense qu'il ne faut pas s'appesantir dessus et vite passer outre. Heureusement, l'auteur s'est reprise et n'a pas continuée dans cette veine pour la suite.


Dans le tome 2 nous verrons apparaître les personnages du premier tome dans un cadre bien différent. Je dois avouer que ce nouveau rôle convient bien plus à Mickaëlla que ce qu'elle nous donnait à voir dans le tome 1. Nous suivons cette fois-ci une jeune fille qui va se prêter à un étrange jeu, à des manipulations mais sans que le lecteur ne puisse dire avec précision qui manipule qui. Etudiante de journalisme, Mina, qui n'est pas trop farouche, va être initiée à la Société par le biais de son patron (non, contrairement à Fifty par exemple, ce n'est pas lui qu'elle se fait...enfin je me comprend).

Ce tome, qui est bien moins porté sur la domination, se veut plus sensuel, plus sulfureux d'une certaine manière. La part est vraiment laissé au jeu de séduction et de manipulation et les scènes sensuelles sont là pour servir ce but, non pour noyer le poisson ou remplir des pages. L'inclinaison de Mina pour ce "jeu" est plus compréhensive que celle de Micky, est-ce du au changement de cadre de travail ? C'est possible qu'il y ait une sorte d'aura autour des profs après tout. 
En revanche, ce qui m'a fait tiquer c'est le vocabulaire de l'auteur. Déjà un peu cru, familier, dans le tome 1, c'est plus dérangeant dans ce contexte plus feutré et littéraire.


Dans le tome 3 on va retrouver cette fois une héroïne qui est moins naïve que les deux premières. Plutôt libertine, du moins très ouverte sur les questions du sexe, Cali n'hésite pas à prendre la place de sa copine dans une soirée libertine où son rôle avoué est de jouer les serveuse mais également les poupées de luxe (pas vraiment prostituées, il y a vraiment une nuance très nette). Mais, surprise par les dirigeants de la Société elle va se retrouver dans une drôle de situation (d'ailleurs je dois avouer que la scène avec Lorenzo, même si elle sert nettement à introduire ce jeune homme pour le tome 4, m'a profondément dérangée, bien plus que les scènes prof/élève du tome 1 !). Alexis va alors lui proposer un marché : pas de suite à l'affaire si elle accepte de remplir une mission pour la Société. En échange elle aura une place de gouvernante dans un palace, ce que sa formation lui permet. Cali va accepter et se retrouver avec un mâle qui sombre un peu plus dans les stéréotypes de ce type de littérature que les précédents (patron qui s'est élevé à la force du poignet (pas de sous-entendu), outrageusement beau et sexy, bien pourvu, un dieu au lit, etc.). Mais si l'univers de la Société est toujours présent, les deux personnages n'en font pas partit ! Cette relation est plus dominante que celle du tome 2 et le côté malléable de Cali peut surement un peu dérangé. 

Dans le tome 4, on plonge plus véritablement dans l'univers de la Société. On découvre cette fois l'un des rouages les plus important de l'organisation, la "gardienne de l'oméga", la jeune fille qui s'assure des dossiers sur chacun des membres de la Société. L'espionne de l'ombre. La protégée des Duivel. 
On va justement retrouver les Duivel, qui commencent à prendre doucement leurs distances, apportant également une note plus grave, plus sombre au roman. 
Lou va devoir enquêter sur un réseau qui semble se constituer et sérieusement menacer la Société et ses membres. Mais l'enquête de Lou va l'amener à croiser la route de Liam, et le chasseur pourrait bien devenir la proie.
J'ai moins aimé cette intrigue, même si le côté plus noir m'a plu. De plus, le fait que l'auteur n'hésite pas à donner de l'importance à une femme est plaisant, néanmoins le schéma se répète avec un dominant et une plus soumise. La fin confirme d'ailleurs cet état de fait en revenant à une trame plus classique. 


Le point commun de toutes ces histoires, outre les trames classiques des romances érotiques, c'est bien le style de l'auteur. Le vocabulaire est toujours le même, les tournures de phrases et les expressions se retrouvent toutes les 20 pages en moyenne ce qui fait qu'après 4 tomes je n'en pouvais juste plus. Outre le fait que ce soit d'un niveau familier et cru, j'ai eu beaucoup de mal avec le fait que l'auteur insiste lourdement sur certains points. Parler de relations sexuelles, orales ou non, ce n'est pas évident parce qu'il faut éviter de faire toujours la même chose et de sombrer dans la routine. Mais ce qui est valable dans le couple l'est aussi dans une série. Du coup les héroïne qui "s'ouvrent" à la sodomie, avec les mêmes mots/expressions, les descriptions de fellations qui se ressemblent toutes etc. (le pire ? toutes les héroïnes sont des femmes fontaines et trop d'insistance sur ce fait m'ont fait remarqué que d'un point de vue technique, ça mouille et que si l'auteur essaye de s'occuper de ce détail parfois, c'est souvent qu'elle l'oublie !). J'avoue que ça fait beaucoup. Il n'y a pas de variété et cette insistance lourde a plus eu tendance à m'agacer qu'autre chose. Le style est assez simple et directe mais je pense que le but principal de ce genre de littérature ce n'est pas ça non plus, mais plutôt les scènes sensuelles, qui, en elles-mêmes, tiennent leurs promesses.

Pourtant en soi ce sont des histoires qui ne sont pas "mal" et qui ont des bons points (j'avoue avoir préférée l'histoire n°3 pour son héroïne plus assumée et prête à faire ce qu'il faut, quitte à souffrir, en restant réaliste et lucide sur le monde et sa place dans ce monde). 

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