mercredi 25 mai 2022

One Last Stop - Casey McQuiston

 

Quatrième de Couverture : 

Le dernier arrêt ? Non, c'est là que tout commence...

Après My Dear F***ing Prince, découvrez la nouvelle comédie romantique de Casey McQuiston !

À vingt-trois ans, August s'installe à New York pour échapper à sa mère, avec qui elle entretient une relation compliquée. Cynique et intentionnellement solitaire, elle tombe malgré elle au beau milieu d'un véritable nid de fou : une colocation joyeuse et extravagante, où discussions et fêtes se succèdent. Mais, sceptique, elle ne se laisse pas vraiment toucher par la ville fascinante et insaisissable qu'elle découvre peu à peu.

Et si ce n'était pas déjà assez déroutant, voilà que par un matin de galère, sur le chemin de la fac, elle fait la rencontre d'une certaine Jane qui n'hésite pas à la sortir d'un mauvais pas. August en reste abasourdie : qui est cette fille belle à tomber qu'elle croise et recroise sans cesse sur sa ligne de métro new-yorkais ? En tout cas, la jeune inconnue au blouson de cuir, à la fois mystérieuse et solaire, n'est pas ce qu'elle prétend... Car, là, sur le mur du légendaire diner où August joue les serveuses pour se faire un peu d'argent, le visage de Jane illumine une photo prise... dans les années 1970 ! Comment expliquer ce prodige ?


Après le succès phénomène de My Dear F***ing Prince, découvrez le nouveau roman né de l'imagination de Casey McQuiston ! L'impossible devient possible dans cette histoire belle et émouvante, pleine de cœur et de dialogues étincelants, où se niche une énigme qui fait écho au mystère même de la ville de New York...

Note : 

♣♣♣

Avis : 

Un avis un peu difficile à écrire. J'avais lu Red, White & Royal Blue de la même autrice (en VF My Dear F*** Prince chez Lumen) je partais donc plutôt confiante. Pourtant, je n'ai pas aimé cette histoire. 
Je pense que le première soucis vient du fait que j'ai pris le livre un peu "à l'aveugle". Je suis parti du principe que comme pour le roman précédent, j'aurai une histoire originale, une romance différente mais un univers plaisant etc.

Au final, je ne m'attendais pas du tout à ça. Je n'avais pas captée que c'était une romance F/F, mais bon à la rigueur ça on s'en fiche, et puis je n'avais qu'à mieux lire. Mais surtout, je n'avais pas compris que ce serait du fantastique. Déjà, ça a coincé. 

Tout commence avec une jeune femme qui s'installe à New York. Elle enchaîne les études par peur de l'avenir et préfère la précarité étudiante au fait de se jeter dans le grand bain. Un personnage intéressant donc, car on peut facilement s'identifier à elle ou même simplement la comprendre. Elle arrive dans une colocation un peu cinglée, pourquoi pas, ça ajoute du piquant à ce genre de roman. 
Mais rapidement, elle rencontre dans le métro une jeune femme, la "fille du métro", qui l'intrigue et l'attire. Petit à petit, August va faire des détours pour la croiser. Jusqu'à...

Jusqu'à ce que le fantastique fasse irruption. En effet, Jane apparait sur une photo prise dans les années soixante-dix ! Après enquête il apparait que Jane est "coincée" dans le métro, plus particulièrement sur la ligne Q où l'a rencontré August. Elle erre sur cette ligne, changeant le quotidien des voyageurs (j'ai d'ailleurs adoré les petits messages en début de chapitre sur Jane). Le basculement est alors total car on entre dans une zone étrange où August veut comprendre et "débloquer" Jane.

La romance entre les deux jeunes femmes est plutôt mignonnes ce n'est pas la question. C'est plutôt cet aspect fantastique auquel je n'ai jamais réussi à adhérer. Forcément, difficile du coup d'apprécier le roman. 
Je ne sais pas si c'est parce que je ne m'y attendais pas ou simplement que voilà, je n'ai pas aimé !

L'autrice y a mêlé une seconde intrigue qui relie August à sa mère, que j'ai peut être encore moins apprécié. C'était trop tiré par les cheveux, cela compliquait inutilement l'histoire je trouve. Certes cela permet une conclusion à l'une des question du roman, mais c'est presque anecdotique !

De plus, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier le style de l'autrice. Cela ne m'avait pas particulièrement marqué dans l'autre roman (je viens de relire mon avis et en fait si un peu) mais là j'ai trouvé le début extrêmement long, poussif. Plusieurs moments m'ont semblé durer une éternité. Pour tout dire, j'ai cru être à la fin du roman tellement je trouvais le temps long, pour réaliser que je n'étais même pas à 30% de l'histoire...oups !
J'en déduis que si vous n'avez pas particulièrement apprécié son autre histoire, peu de chance que celle ci soit plus convaincante. 
Je me suis ennuyée et je n'ai jamais trop réussi à m'impliquer dans les différentes péripéties qui émaillent le quotidien d'August. 

La galerie de personnages est attachante et va proposer un bon nombres de situations complètement déjantées, tendres, émouvantes ou inspirante. Mais l'autrice en a trop fait. Chaque personnage rencontré doit avoir un truc qui le met à l'écart : trans, gay, travesti, bi et j'en passe. Le seul personnage qui ne correspond pas à cela, est ennuyeux à mourir et on a même carrément envie de le jeter par la fenêtre. Je peux comprendre le besoin de représentation et d'inclusivité. Cela me semble normal et n'y fais pas attention car justement, c'est normal. Mais là c'était de la surenchère et je trouve qu'on y perd.
Je ne veux pas être accusé de **phobie (remplacé les ** par le préfixe que vous voulez). Ce n'est pas la présence de ces personnages qui me gêne, c'est qu'ils soient les seuls présents : pourquoi devraient-il rester en vase clôt ? Pourquoi le personnage cis-blanc-hétéro est-il un crétin fini ?


Bref, je suis complètement passé à côté de ce roman.

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