dimanche 6 décembre 2015

Personne ne court plus vite qu'une balle - Michel Embareck


Quatrième de Couverture :
Pourquoi Flaco Moreno, chanteur français connu pour ses tubes à consonance hispanique et des prises de position altermondialistes, s’est-il suicidé à La Nouvelle-Orléans, où il était venu enregistrer son nouveau disque ?
Les parents du défunt, persuadés que leur fils au bonnet péruvien totémique a été assassiné, chargent Victor Boudreaux, le privé migraineux aux méthodes expéditives, d’éclaircir le mystère. Une enquête qui le conduira dans les bayous de Louisiane, puis dans la jungle du Vietnam avant de le ramener à Saproville-sur-Mer, la ville de toutes les corruptions.
Un roman policier et d’aventures musclé, picaresque et immoral. Le commerce équitable y croise le trafic de pierres précieuses, une géniale combine de blanchiment d’argent et des marchés publics véreux.
Note :
♣♣♣♣
Avis :
Je m'attendais à voyager, à être surprise et menée en bateau. J'attendais l'atmosphère du bayou et des flics un peu "à l'ancienne". Quelle déception !
Dès les premières pages j'ai senti qu'il y avait un soucis, et l'impression n'a fait que se renforcer au cours de la lecture.
J'ai l'impression que le personnage principal, Victor Boudreaux, était un personnage récurrent de l'auteur. Je ne l'avais jamais lu, donc je ne connaissais pas son historique, mais cela n'est absolument pas gênant pour la lecture.
L'auteur fait des rappels bien placés pour que l'on sache où on en est et qui est Boudreaux, et les amateurs du personnage ne devraient pas être trop dérangé par des répétitions du caractère.

Néanmoins parlons de l'intrigue. Tout part d'un cadavre...sauf qu'il faut se faire plusieurs dizaines de pages avant de le voir. Passons. Les parents du défunts veulent connaître la vérité, ils ne croient pas au suicide.
Mais cette enquête ne sera au final qu'un prétexte pour l'auteur. Sous couvert de mission, le privé voyagera à travers le monde sans réellement travailler. Jamais l'auteur n'explique clairement pourquoi il envoie son enquêteur dans tel ou tel pays, où ce qu'il va y faire.
Lorsqu'il est sur place, il n'a pas l'air d'enquêter mais d'aller de problème en problème. On a vraiment du mal à comprendre comment l'enquête peut progresser. Il ne découvre jamais rien de nouveau !



Soyons clair, les personnages ne m'ont jamais intéressés et je suis restée totalement hermétique au style de l'auteur.
Il use et abuse des juxtaposition de mots. C'est une figure de style, qui peut produire son petit effet. Mais là c'est tellement sur-utilisé que j'ai fini par ne plus lire ces passages qui n'apportent rien à l'intrigue et qui semblent même parfois un peu aléatoires ! Je ne vous parle même pas des répétitions d'expression.
"à son avis, et son avis comptait" est cité une vingtaine de fois au moins...je n'en pouvais plus !

Je ne peux pas vous recommander ce livre.


Infos :
  • Personne ne court plus vite qu'une balle
  • Michel Embareck
  • l'Archipel (septembre 2015)
  • 280 pages
  • 18.95 € (grand format papier)
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