mardi 20 décembre 2016

La Bibliothèque des Cœurs Cabossés - Katarina Bivald


Quatrième de Couverture :
"Quel plaisir y a-t-il à lire un livre merveilleux, si on ne peut pas le signaler à d'autres personnes pour en parler et le citer à tout bout de champ ?"
Note :
♣♣♣♣
Avis :
Commençons par dire un petit mot sur l'objet en lui-même !
Ceci (c'est-à-dire la couverture choisie pour l'article qui est la couverture de mon exemplaire) est un ouvrage en "édition limitée".
C'est au format poche mais relié, la couverture a un touché soft (très agréable) et la tranche est imprimée de pois bleus. Un bel ouvrage donc si vous souhaitez offrir ce livre en cadeau. Pour 2€ de plus par rapport au format poche "classique" ça vaut le coup (même si on est d'accord, ça va un peu détonner dans la bibliothèque des maniaques de mon genre).

Parlons du contenu à présent, un contenu qui a pas mal divisé ses lecteurs ! Il semblerait qu'on aime ou pas. Pas vraiment d'intermédiaire.
On suit l'histoire de Sara, une jeune suédoise, qui vient passer deux mois de vacances dans une petite ville de l'Iowa, aux USA. Elle n'a jamais menée une vie aventureuse (elle-même dirait qu'elle n'a pas de vie sociale) et ne passe son temps le nez dans les bouquins. Mais au gré d'échange de lettres, et de livres, elle a fait la connaissance d'Amy qui l'a invitée chez elle.
Mais lorsque Sara débarque, tout ne se passe pas tout à fait comme prévu...

J'ai bien aimé cette ambiance un peu particulière, à la fois tranquille, feutrée et complètement zinzin. Car les habitants de Broken Wheel ont presque tous un grain ! La ville se meurt petit à petit et ceux qui restent sont le plus souvent malheureux, résignés. Alors quand Sara débarque, personne ne sait quoi faire ! Une touriste, chez eux ? Avec Amy qui n'est pas là ? Mais que faire de la jeune femme timide qui ne semble rien faire d'autre que lire ?

Sara est un personnage principal particulier parce qu'on ne s'attache pas spécialement à elle. Elle est bien trop effacée, comme elle l'admet elle-même. C'est la ville, et ses habitants, qui porte le roman. La ville, qui se meurt, mais qui pourtant se révèle riche, vivante et pleine de générosité.
Sara ne sera qu'un catalyseur, un catalyseur bienvenue.

La jeune suédoise va réussir à sortir petit à petit de sa coquille, poussée par des habitants qui ne savent pas agir avec elle. Petit à petit elle va s'ouvrir au monde, ce qu'elle n'a jamais fait dans son pays, trop heureuse de rester derrière ses livres.
Mais c'est sa connaissance des livres qui va l'aider également : "un livre pour chacun" semble être sa devise.

La fin est aussi cinglée que les habitants de la ville et un poil trop romantique à mon goût par rapport au reste du roman. Pourtant, cette fin correspond bien à l'ambiance général, un peu folle, un peu décalée, qui règne là-bas.

En bref, pour moi c'était une très bonne lecture, une petite parenthèse pleine de douceur et de charme.

PS : pourquoi "bibliothèque" puisqu'on parle d'une librairie hein ?

Infos :
Autres Couvertures :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire