mercredi 13 novembre 2013

[News] - Un billet où je crie ma colère !

Pour comprendre je vous encourage à lire ce billet  : ICI.
J'ose espérer que c'est un article dû à une mauvaise communication et que non, ils ne sont pas aussi *** que ça.

Le titre déjà en promet de belles :
"Aurélie Filippetti songe à encadrer la revente des livres d'occasion"
Première réaction : qu'est'ce'que'c'est'kcte'blague ?
Encadrer la vente de livres d'occasion ? sans blague, ils n'ont rien de mieux à faire ?

Puis en lisant l'article, mon indignation grandit.

Livre d'occasion, téléchargement illégal, même combat

Ah et depuis quand ? Et à la lecture on se rend compte qu'il y a un gros amalgame entre la vente numérique et le livre d'occasion ! 
« la valeur d’un bien culturel numérique ne se détériorant par définition pas à l’usage, le développement d’un marché secondaire pourrait avoir un impact très sérieux sur le marché primaire en termes de prix comme de volume. »
Mais quel rapport ? Pourquoi mettre au même niveau la vente d'un bien dématérialisé et la revente d'un objet ?
Sous couvert de protéger les droits d'auteurs, ils souhaiteraient encadrer voir interdire la vente de livres d'occasion.
Alors qu'on m'explique :
Si j'achète un livre d'occasion, tout le monde prend sa part (avec un pourcentage plus ou moins important, plus ou moins justifié, là n'est pas le débat). Par conséquent que le livre prenne la poussière dans un carton, ou pire soit mis à la poubelle, ou que je le cède à quelqu'un d'autre en quoi cela empêche l'auteur d'avoir eu sa part sur l'objet ? Je l'ai payé que je sache déjà.

Dans sa réponse, la ministre de la Culture n’a pas rejeté cette idée d’une taxe sur les livres physiques ou numériques. Au contraire : « au regard de la propriété littéraire et artistique, la question qui se pose est de savoir dans quelles conditions l'acquéreur d'une œuvre littéraire, musicale ou audiovisuelle sous une forme numérique, peut ou non être autorisé à revendre le fichier en question sur une plateforme de téléchargement, comme cela est possible dans l'univers physique, pour un ouvrage papier, un CD ou un DVD » expose la locataire de la Rue de Valois.
Outre le fait qu'il y ait toujours cet amalgame revente de livres d'occasion / vente de livres numériques, ce que je vois c'est qu'on va encore devoir payer plus pour avoir accès à quelque chose d'aussi simple que la lecture.
Si la revente de livres numériques n'est pas encadrée (car théoriquement impossible), pourquoi vouloir encore taxer les consommateurs ?
Mettons nous bien d'accord, si demain elle décide de taxer la revente de livres d'occasion, j'arrête l'achat !

Voilà, je ne fais absolument pas progresser le débat, mais c'était mon coup de sang du jour!

4 commentaires:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est vraiment idiot de comparer les deux et surtout de vouloir mettre une taxe. On est déjà suffisamment taxé de tous les côtés sans en plus devoir payer plus juste pour pouvoir lire.
    Les plus jeunes générations lisent déjà de moins en moins mais en plus ils vont réussir à dégouter celles et ceux qui aiment lire.

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  2. D'accord avec ton coup de sang.
    Par contre je ne vois pas comment elle va pouvoir gérer ça (déjà que le piratage c'est juste impossible alors la vente matérielle O_O ) (et les bouquinistes alors que deviennent-ils ? )

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  3. je te suis sur ton coup de colère !
    un temps il se disait que ils allaient taxer les opérations vide greniers aussi
    je ne revend pas mes livres , il m'en arrive d'en acheter d'occasion par contre
    mais je suis contre la mesure
    protegre les droits d'auteur LOL mon **** ils touchent déjà une misère c'est tous les autres intermédiaires une nouvelle taxe qui sera plus avantageuse encore plus pour eux que pour les auteurs
    et si on nous taxait quand on fait pipi !rentable la sur le coup! allez bonne journee ma belle

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  4. Je te suis totalement sur ce sujet ! Quand j'ai lu l'article, j'ai un peu beaucoup halluciné, je dois le dire !

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