Salle de c(l)asse by Florence AubryMy rating: 1 of 5 stars
Ce n'est pas souvent que je n'aime pas mais là... je ne pouvais pas laisser passer.
Je n'ai pas du tout aimé. Et en apprenant que l'autrice était elle-même prof, j'ai été un peu choquée.
Ce roman est marqueté pour être à destination d'un public adolescent (0-9 ans sur Amazon, à partir de 12 ans ailleurs).
En vrai ? Si le style d'écriture est bien à destination d'un public plutôt jeune, 12-14 ans, il n'est à destination de... personne ?
Nous avons une alternance de point de venue entre Manoue, jeune fille entrant en classe de 3e, et Stella, jeune prof d'histoire fraichement titularisée.
Et voilà. A partir de là, difficile de dire quelle était l'intention de l'autrice.
Majoritairement, on a la descente aux enfers de Stella qui, petit à petit, perd pied face à cette classe de troisième qui bascule de "pénible" à "harcèlement", jusqu'au point de rupture.
Sauf...
Sauf que certaines phrases laissent à penser que l'intention de l'autrice était au départ de parler du harcèlement et des victimes qui "basculent" du côté des harceleurs. De la découverte et de l'acceptation de soi, de l'amitié qui peut vaciller et s'effacer, du fait de grandir.
Mais non, même pas.
On a une escalade qui ne s'explique pas. Pourquoi d'un coup chacun fait ça ?
On a une jeune femme qui sombre dans une dépression et un burn-out mais n'est pas aidé.
Au final on a une accumulation de clichés qui "tapent" sur les profs et les médecins, sans jamais rien faire d'autre. Aucune accusation ? Pas explicitement si ce n'est dire que c'est la faute de Stella qui "n'a pas fait" ou "aurait du". Mais pire, aucune morale, aucune explication.
L'idée que des élèves puissent devenir parfaitement intouchables.
En cette période particulièrement détestable contre le corps enseignant, je trouve dégueulasse qu'un prof se permette du prof-bashing dans un bouquin qui au final est décousu, ne s'adresse véritablement à aucun public (qu'est ce qu'un ado retirerait de cette histoire ?) et qui ne sait même pas de quoi il veut parler ?
Bref, passez votre chemin !
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Ce roman est marqueté pour être à destination d'un public adolescent (0-9 ans sur Amazon, à partir de 12 ans ailleurs).
En vrai ? Si le style d'écriture est bien à destination d'un public plutôt jeune, 12-14 ans, il n'est à destination de... personne ?
Nous avons une alternance de point de venue entre Manoue, jeune fille entrant en classe de 3e, et Stella, jeune prof d'histoire fraichement titularisée.
Et voilà. A partir de là, difficile de dire quelle était l'intention de l'autrice.
Majoritairement, on a la descente aux enfers de Stella qui, petit à petit, perd pied face à cette classe de troisième qui bascule de "pénible" à "harcèlement", jusqu'au point de rupture.
Sauf...
Sauf que certaines phrases laissent à penser que l'intention de l'autrice était au départ de parler du harcèlement et des victimes qui "basculent" du côté des harceleurs. De la découverte et de l'acceptation de soi, de l'amitié qui peut vaciller et s'effacer, du fait de grandir.
Mais non, même pas.
On a une escalade qui ne s'explique pas. Pourquoi d'un coup chacun fait ça ?
On a une jeune femme qui sombre dans une dépression et un burn-out mais n'est pas aidé.
Au final on a une accumulation de clichés qui "tapent" sur les profs et les médecins, sans jamais rien faire d'autre. Aucune accusation ? Pas explicitement si ce n'est dire que c'est la faute de Stella qui "n'a pas fait" ou "aurait du". Mais pire, aucune morale, aucune explication.
L'idée que des élèves puissent devenir parfaitement intouchables.
En cette période particulièrement détestable contre le corps enseignant, je trouve dégueulasse qu'un prof se permette du prof-bashing dans un bouquin qui au final est décousu, ne s'adresse véritablement à aucun public (qu'est ce qu'un ado retirerait de cette histoire ?) et qui ne sait même pas de quoi il veut parler ?
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