samedi 10 juin 2017

Le Plus Beau Reste à Venir - Hélène Clément



Quatrième de Couverture :
Venus d'horizons différents, quatre adolescents se rencontrent au lycée, peu à peu soudés par leur fascination pour un prof d'Histoire que l'on dirait sorti du Cercle des poètes disparus. Une personnalité géniale et hors-norme qui va libérer en eux les plus belles et les plus folles envies. Se surpasser, braver les obstacles, croire en soi... pour faire en sorte que les rêves deviennent réalité : grâce à lui, ils savent que le plus beau reste à venir. Au plus près des émotions de l'adolescence, Hélène Clément nous invite à retrouver l'élan et la fougue de ces années-là, sur un air de Jean-Jacques Goldman, dans un roman qui évoque avec justesse le passage à l'âge adulte. Tendre et grave, une véritable ode à l'amitié qui réveille des rêves que l'on croyait enfouis.
Note :
♣♣♣♣
Avis :
Voici un roman que j’assimilerai à une viennoiserie : un petit plaisir, on sait que l’on va passer un bon moment même si ce ne sera pas explosif.

C’est l’histoire de quatre adolescents comme les autres. Comme vous, comme moi. L’un rêve de faire du théâtre, l’autre a un talent en dessin, la troisième est dans la pâtisserie est le dernier… le dernier est le fils du professeur. Il veut s’intégrer dans ce nouveau lycée et ne veut pas traîner avec les trois « pestiférés » de la promo. Mais son père a de l’ambition : aider ces trois jeunes gens à réaliser leurs rêves. Il leur offre un endroit où s’épanouir, où oublier leur vie et où rêver.
L’auteur va faire des va-et-vient entre passé et présent. Cela va nous permettre de découvrir petit à petit ces jeunes sans avoir une histoire trop linéaire. Cela lui permet également de faire des sauts dans le temps pour couvrir les trois années de lycée en 500 pages environ. Bien sûr, c’est un roman, mais ce roman reste un petit rayon de soleil. Une lecture un peu douce-amère, où les sourires et les larmes se mêlent. Car il y a des moments vraiment poignants. Les héros font des erreurs, comme tous les gamins. Mais on ressent l’espoir de lendemains meilleur.

L’auteur s’autorise des facilités et une fin un peu rose bonbon en « tout est bien qui finit bien ». Mais même si c’est parfois un peu facile, on s’en fiche. C’est typiquement le genre de roman qui va nous remettre du baume au cœur, même à travers des moments un peu douloureux. On le lit pour avoir du plaisir.

Finalement on n’en saura que peu sur le professeur. On sait simplement qu’il pouvait toucher ses élèves, qu’il aimait ce qu’il faisait et que moi, en tant que prof, j’aimerai toucher mes élèves de la même manière.

Je suis heureuse d’avoir lu ce livre et c’est typiquement le genre de lecture que l’on peut se réserver pour les vacances : léger sans être creux, avec un peu de drames et d’espoir.


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