dimanche 27 janvier 2013

80 notes T.1 : 80 Notes de Jaune - Vina Jackson

Quatrième de Couverture :
Enfermée dans une relation peu épanouissante, Summer trouve refuge dans la musique et joue Les Quatre Saisons de Vivaldi dans le métro londonien. Lorsque son violon est détruit, la jeune femme reçoit une offre étonnante: Dominik, séduisant professeur d’université à la sensualité débordante, se propose de lui offrir un nouveau violon en échange d’un concert privé. C’est le début d’une relation tumultueuse, placée sous le signe de la soumission. Summer a tôt fait de découvrir de nouvelles formes de plaisir…
Note :
♣♣♣♣
Avis :
J'ai lu ce roman pour deux raisons : pour rire parce qu'on m'a parlé de répliques à mourir de rire et parce qu'ayant lu Fifty Shades et Dévoile-moi je voulais comparer aux précédents ce livre là.
Je ne suis pas particulièrement friande de romances, érotique ou non, et je ne suis pas sexuellement frustrée (plutôt heureuse et épanouie en couple merci bien).
Si le titre est plutôt bizarre (je n'ai pas trouvé d'explications claires au pourquoi du titre : je suppose que c'est parce que le tome 1 se déroule sur 80 jours mais jaune ? ze sais pas) le livre est plutôt beau. La couverture est magnifique.

Pour ce qui est de l'histoire on va suivre Summer, une violoniste Neo-Zélandaise, à la sexualité plutôt libre et assumée mais complètement novice dans ce qui est des pratiques plus exotiques comme le bdsm ou simplement la soumission plus totale. Dominik lui est enseignant en fac et va au fur et à mesure de sa vie découvrir qu'il a un goût prononcé pour la domination.

Au début nous passons par une présentation de la jeune femme. Summer a une personnalité très particulière, au tempérament dissocié. Mais elle a une vraie passion pour la musique, et c'est très plaisant de lire le rapport de la jeune femme à la musique. La perte du violon entre autre est assez poignante et sa description de sa relation aux Quatre Saisons également.
Lorsqu'on passe au moment où elle rencontre Dominik, le roman change de ton. Summer est initié par petite touches par Dominik et va se lancer seule dans cette aventure. C'est une période à la fois tendre et pourtant étrange. Tendre dans sa relation avec l'homme qui veut tout de même autant donner que recevoir qu'étrange dans sa façon de pénétrer plus avant dans un monde aux moeurs plus libérées et affirmées.
Enfin vient la partie qui a posé le plus de problèmes je pense : celle où Summer va découvrir seule la soumission et la notion d'esclave. Mais si Summer a vraiment un côté "je me cherche et je teste mes limites" c'est plutôt l'autre personnage qui "choque" et dérange.
Enfin, le roman se termine sur une note plus porteuse d'espoir et en tout cas plus porté sur une relation avec sentiments (même si pas une relation aussi classique que l'on pourrait penser) qu'un simple jeu sexuel.

Je dirai qu'on sent bien les différents moments d'écriture et les différentes approches des auteurs. Les personnages ne sont pas trop complexes : ils ont un thème vraiment dominant (comme Victor ou Chris) et cela dirige leur comportement.
Les scènes de sexe sont graduelles et permettent autant d'habituer Summer que le lecteur, après on est émoustillé ou pas ça dépend de sa propre relation au sexe.
Pour ce qui est de la troisième partie que j'ai décrite, je l'avoue, j'ai été profondément dérangée et j'ai carrément lu en diagonale en continuant simplement dans l'espoir que les choses changent. Mais c'est aussi parce que les auteurs le voulaient comme cela, le personnage du Maître est quand même clair dans ce cas.

Je n'ai pas aimé, pas uniquement à cause de cette troisième partie, le début et le rapport à la musique étant tout de même intéressant, mais parce que les personnages sont soit assez détestable (et c'est voulu) soit trop froid et ne montre pas assez de leur vraie personnalité (je pense ici à Summer et Dominik). J'avoue que l'aspect purement érotique du roman est assez éloigné également de ce que je cherche dans les romans, donc je n'ai pas non plus trop adhéré, mais là c'est moins dû au roman qu'au genre.

En bref, je peux comprendre que ça dérange, mais je comprends qu'on puisse aimer. Pour ma part je n'ai pas adhéré mais bon, il en faut pour tous les goûts.

Infos :
Liens : 
Couverture(s) :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire