Quatrième de
Couverture :
Pour la première fois, Philippe Delerm revient sur son parcours d'homme et d'écrivain, un long cheminement qui l'a mené de la découverte émerveillée d'Histoires pour Bel-Gazou de Colette au succès de La Première Gorgée de bière. Il nous dit, avec infiniment de pudeur et de mélancolie, son attachement viscéral au monde de l'enfance, les rencontres qui l'ont marqué, son goût des livres, de la chanson, des arts, du bonheur... Un univers qu'il s'est attaché à transmettre entre les murs des salles de classe, entre les lignes de ses livres.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Merci aux éditions Albin Michel
de m’avoir permit de lire ce livre.
Dans ce roman, l’écrivain
Philippe Delerm revient à son enfance, un thème cher à son cœur depuis longtemps,
pour essayer de retracer l’origine du pourquoi de son écriture. Pari un peu osé
et fou, et assez égocentrique également.
Le premier point que je veux
aborder et l’écriture de l’auteur. Lorsqu’on aborde une époque plus
contemporaine de la nôtre, j’ai trouvé que le style changeait radicalement.
L’auteur sait écrire et écrit bien. Aucun doute là-dessus. Le choix des mots,
leur rythme, leur musique etc. tout y est bien mesuré.
L’auteur a découpé son roman en
mini parties, différentes périodes de son enfance, puis des approches plus
variées (le cinéma, la peinture, la musique…), l’édition etc. c’est un
découpage original et heureux. Je m’explique : ce roman m’a paru difficile
à absorber en une seule fois. Ce découpage, de morceaux indépendants, permet au
lecteur de poser l’ouvrage et d’y revenir plus tard, afin de mieux apprécier.
Toute l’enfance de l’auteur m’a
paru assez « lourde » à avaler, et j’ai eu du mal à avancer. Surement
est-ce du à mon âge : j’ai la vingtaine et l’auteur me décrit un monde qui
ne me parle pas, qui m’est inconnu sauf au travers des récits de mes
grands-parents et des mes parents/tantes/oncles. Donc, plus de mal pour moi à
apprécier cette partie. Lorsqu’il aborde sa phase « adulte » j’ai
déjà beaucoup plus adhérer au récit, me retrouvant plus facilement. Le choix
également d’expliquer l’influence de la peinture (par exemple) est intéressant.
Pour des auteurs que j’aime
particulièrement, ce sont des choses qui m’intéresse, donc pourquoi pas pour un
écrivain aussi prolifique ? Il est intéressant de voir, comme il perçoit
les arts et ce qu’ils ont pu influencer dans son œuvre et son style même.
Globalement je dirai que ce roman
ne plairai pas à des jeunes de ma génération, sauf s’ils connaissent l’auteur
par ses écrits, veulent écrire, s’intéresse à la littérature plus
« classique » et « contemporaine ». Des personnages plus
âgées, ou qui ont à un moment donné traversé la même chose, s’identifieront, et
seront peut-être ému de cette vision de l’époque. De mon côté je trouve ça
intéressant, bien écrit, et fluide sur la fin, mais pas spécialement ce que je
recherche en littérature. =)
Ecrire est une enfance
Philippe Delerm
Albin Michel
193 pages
15€
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