dimanche 28 avril 2013

Les Griffes du Mensonge - James Patterson & Michael Ledwidge


Quatrième de Couverture :
Une vie de rêve... Nina Bloom, brillante avocate new-yorkaise, élève seule sa fille de 16 ans. Tout lui sourit depuis qu'elle a changé d'identité et entamé une nouvelle vie. Fondée sur un mensonge... Il y a dix-huit ans, Nina s'appelait Jane et fuyait la Floride pour échapper à un psychopathe : son mari. Ne peut durer éternellement ! Aujourd'hui, pour sauver un innocent de la peine capitale, Nina doit se confronter à son passé. Au risque de mettre sa vie en danger...
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :

Tout d'abord je voudrai faire une remarque : sa fille fête ses 16 ans et Nina a fuit la Floride enceinte...cela ne peut pas faire 18 ans ! 17 à la rigueur. 

James Patterson est un grand habitué des polars et il a l'habitude d'être efficace. C'est la première fois en revanche que je le lis dans une intrigue où il prend le partit de la victime. Nina a en effet construit sa vie sur un mensonge, mais elle est heureuse. Jusqu'au jour où tout bascule et où la terreur prend place dans sa vie. 

16 ans plus tard, maman d'une ado magnifique et heureuse, Nina a reconstruit sa vie. Devenue avocate, elle profite enfin de ce que la vie peut lui offrir. Mais le jour où son patron la met sur une affaire bénévole, sa vie vole en éclats. Elle est sélectionné pour tenter de sauver un condamné à mort : mais sait qu'il est innocent. Il y a 17 ans elle a vu le visage du vrai tueur. Incapable de laisser un innocent mourir en raison de son silence. Elle accepte l'affaire, quitte à tout risquer, quitte à mettre sa vie en jeu. 

L'intrigue est plutôt intéressante mais c'est du côté de la construction que je suis un peu déçue. Avec la quatrième de couverture, on sait déjà tout, alors le délai imposé par les quelques premiers chapitre est inutile, surtout lorsque les auteurs décident de reprendre la vie de Nina depuis le début ! Certes ils passent rapidement sur certaines années, mais on reprend tout de même depuis ses 21 ans !

Le fait d'avoir choisit de se placer du côté de la victime a une autre conséquence : le coupable, connu dès le début, devient moins convaincant. On ne suit pas sa "traque" donc il ne se passe pas cette alchimie qui rend les polars si addictifs à mon goût. De plus, les différentes intrigues semblent raccrocher les unes aux autres avec le système D plutôt qu'avec des éléments solides. C'est dommage. 



L'ensemble est une bonne histoire, mais quelques petits détails en font un roman en dessous des autres à mon avis. J'ai déjà été plus séduite et surtout plus enthousiaste. 


Infos :
Autres Avis :
Autres Couvertures :
Challenges :
ras

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire